Scylla - Chanson d'amour [Clip Officiel]

Chanson d’amour disponible sur toutes les plateformes : urbanpias.lnk.to/ScyllaChansondAmour
Mes sincères excuses au Cirque royal pour les dégâts occasionnés.
Merci de nous avoir mis votre salle à disposition, elle était magnifique.
Webshop : www.scyllaofficiel.com
Instragram : instagram.com/scylla_officiel/
Facebook : bit.ly/Facebook_Scylla
Réalisateur : Nori Ozawa
Production : Nooz Productions
Chef opérateur : Etienne Martorell
Assistant réalisateur : Victor Dupuis
Chef electro : Camille de Patoul
Chef machino : Romain Tardy
Machino : Gilles Lacroix
Assistant caméra : Arthur Pilon
Décoratrice : Charlotte Seeligmuller
Make up : Anais Bavier
Montage : Nori Ozawa
Etalonnage : Ines-Henri Manceau
Superviseur VFX : Nicolas Caboche
Compositors : Nicolas Gillard, Alexis Faton
Matte painter : Nicolas Caboche
Remerciements : Alka Matewa et Donovan Vegas (combattants), Justine Electeur
Lyrics : Scylla
Choeurs : Scylla & Sabalih
Compositeurs : Kendo
Enregistrement : Abyssal studio
Mix : Kendo (Studio Straightup)
Mastering : Equus
Copyright Abyssal project SPRL - Urban PIAS
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Texte :
La lune est pleine.
Il est midi 20.
Dans les rues déferlent
Ces foules de débris divins.
Besoin d’être fou
Pour pas finir dingue.
Juste un peu plus fou...
J’vois les saisons passer.
J’me fais discret pour ne pas qu’elles me touchent.
Je vois des gens cassés.
Le bruit que fait leurs vieilles âmes le prouve.
Ça fait semblant d’aller
Mais dans leurs dos courbés ils ont tous
Des flèches enflammées.
Dans ces gigantesques cimetières vivants,
Je sais que trois quarts des gens ne seront pas pour.
Même si je ne m’adresse qu’à des statues qui parlent.
Même si des centaines d’entre elles m’font la cour.
Même si je sais que chaque minute qui passe
Me rapproche de ce jour où ils s’en prendront à nous.
Même si j’suis moi-même qu’une statue qui parle.
J’écris des chansons d’amour.
J’écris des chansons d’amour,
Même si je sais que c’est mort.
Même si les tensions s’ajoutent,
Même si des envies de tuer m’dévorent.
J’laisse la plume me prendre et j’savoure.
Putain quel décor !
J’suis posé au bord d’un lac creusé par un ancien météore.
J’écris des chansons d’amour.
Même si je sais que c’est mort.
Même si les tensions s’ajoutent,
Partout j’vois monter la haine des autres.
Même si ma colombe voit rouge.
Même si c’est mon dernier vol.
J’écris des chansons d’amour,
Tu m’regardes comme si je te jetais des sors.
Chanson d’amour !
La lune est pleine.
Il est midi 20.
Putain où sont-elles ?!
Ces foutues voix qui m’disent « viens ! ».
Besoin d’être fou,
Pour pas devenir dingue.
Qui peut m’tenir ce flingue ?
Chaque nuit j’rêve qu’on est en train d’valser
Sous pluie de métal en slow motion.
Je sais au fond d’moi qu’ c’rêve
Est prémonitoire ici trop veulent
Le regarder s’achever.
Dans l’attente de voir ces débris divins se déclarer la guerre,
J’m’enferme et j’écris des chansons d’amour.
Regarde sur le sol brûler mon ombre.
Celle-là j l’ai écrite spécialement pour toi,
Ouais, même si j’avoue j’me rappelle plus ton nom.
J’fais ça pour diluer la folie humaine.
En quoi ça t’gêne ?
Pourquoi tu t’emportes ?
J’peux te jurer que toi aussi tu m’aimes mais que pour le moment tu ne le sais pas encore.
Je fais ça d’un amour radical.
De quoi mettre ces pauvres villes en feu.
Pendant que ce monde nous déracine l’âme
Sous le regard et les cris d’un soleil silencieux.
Parole de débris divin, je chanterai.
C’est à ça que servira ma vie.
Même si partout autour de nous
L’enfer s’installe au paradis.
Même si les démons de la guerre me charment.
Même si je n’suis qu’un maitre d’armes.
T’as le bonjour de ma paire de sabres.
J’écris des chansons d’amour,
Même si je sais que c’est mort.
Même si les tensions s’ajoutent,
Même si des envies de tuer me dévorent.
Je laisse la plume me prendre et j’savoure.
Putain quel décor !
J’ suis posé au bord d’un lac
Creusé par un ancien météore.
J’écrirai des chansons d’amour.
Même s’il ne reste plus rien.
Même si les tensions s’ajoutent,
Même si tout brûler pourrait me faire du bien.
Tant qu’il y a du coeur dans ce bas-monde
Je chante le peu qu’il reste du mien.
Avoir les couilles d’être, et plus seulement de paraître humain.
G.I.L.
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